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Last Modified: 2025-10-06 14:12:54

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<Paper uid="C92-2071">
  <Title>UN SYSTEME INFERENTIEL ORIENTE OBJET POUR DES APPLICATIONS EN LANGUES NATURELLES</Title>
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    <SectionTitle>
1 - INTRODUCTION
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Le syst~me prtsent6 ici a pour but la reprtsentation, rextraction et rexploitation des connaissances dans le contexte du traitement automatique des langues. On salt \[Berrendonner 89\] que les raisonnements reprtsent~s duns des &amp;quot;discours&amp;quot; en langue naturelle ne sont que rarement dtductifs et sont le plus souvent inftrentiels. Pour pouvoir tenir compte de ces misonnements, nous avons besom d'une reprtsentation idoine.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> I1 n'existe pas en effet ~t l'heure actuelle de modble sptcifique pour r6soudre le probl/~me de la reprtsentafiou A~'Es DE COLING-92, NANTES, 23-28 At(It 1992 4 6 l PROC. OF COLING-92, NANTES, AUG. 23-28, 1992 des connaissances et du raisonnement en langue naturelle. Dans ce document, nous d6crivons le formalisme de repr6sentatioo et certains raisonnements que notre syst~me autorise : c'est un module d'objets inf~rentiels.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> Ce module est lui-m~me fond6 sur les syst~mes logiques de Lesniewski \[Lesniewski 89\]. D,ans ces syst~mes, nous utilisons le Calcul des Noms (bas6 sur la primitive PS : &amp;quot;est-un/est-le&amp;quot;) et la M6rdologie (dont le fonctear de base est &amp;quot;pattie-tout&amp;quot;, appel6 ingr6dience). En d6finitive, le module objet, et tout le syst~me reposent sur ces deux seules primitives et leurs dC/rivdes.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Darts une chaine d'analyse du franqais, ce syst~me se situe apr~s la morpho-syntaxe et la s6mantique linguistique. II repr6sente deux families de concepts : les objets du discours, issus de cert~dns des syntagmes nominaux, et les sch6mas d'action qui sont issus des proc~s. Nous ne nous int6ressons ici qu'h la repr6sentation des objets du discours.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> Une premiere partie est consacr~e au module hun niveau conceptnel : nons y donnous une pr6sentation g6ndrale, suivie des concepts sur lesquels repose notre syst~me et enfin l'unit6 de repr6sentation de connaismmce choisie.</Paragraph>
    <Paragraph position="5"> Les bases logiques permettant la formalisation, ainsi que des caract6ristiques propres au module sont pr6sent6es dans une deuxi~me section. On donne un exemple de formalisation.</Paragraph>
    <Paragraph position="6"> Les troisi~me et quatri~me parties exposent l'organisation des connaissarlces et les raisonnements possibles sur cette connaissance.</Paragraph>
    <Paragraph position="7"> La derni~re pattie consacrCe aux teclmiques d'impl6mentation est suivie d'une conclusion.</Paragraph>
  </Section>
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    <SectionTitle>
2- LE MODELE CONCEPTUEL
</SectionTitle>
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      <SectionTitle>
2.1 Presentation g~n~rale
</SectionTitle>
      <Paragraph position="0"> Notre module r6sulte d'une collaboration entre linguistes et informaticiens, ll s'appuie sur certains r6sultats de la psychologie cognitive.</Paragraph>
    </Section>
    <Section position="2" start_page="0" end_page="0" type="sub_section">
      <SectionTitle>
2.2 Les univers
</SectionTitle>
      <Paragraph position="0"> Le premier concept de base du syst~me est celui d'univers. Cheque univers est constitu6 de deux parties : l'intensionnelle I et l'extensionnelle R.</Paragraph>
      <Paragraph position="1"> La partie intensionnelle regroupe des &amp;quot;connaissar~ces g6n6rales&amp;quot;, c'est-,~-dire valides &amp;quot;dans toutes conditions d'6nonciation, donc en fait des objets &amp;quot;logiques&amp;quot; sur lesquels on peut faire des inf6rences. L'univers extensionnel est un ensemble coh6rents d'objets cr66s par le discours et rep6r6s par des conditions d'6nonciation paniculi~res.</Paragraph>
      <Paragraph position="2"> Une contradiction entre les objets de l'univers et ceux du discours provoque le passage tt un nouvel univers. C'est le cas qnarld l'6volution du dialogue m~ne b. un conflit (diff6rence de points de vue entre interlocuteurs, cr6ation d'occurrences diffdrentes, etc). Un univers est par consbxluent coherent.</Paragraph>
      <Paragraph position="3"> Un discours donne doric naissance ~t une suite U0, U 1 ..... U n d'univers. Un univers est pris par d6faut, celui de l'6nonciation courante, noM U 0.</Paragraph>
      <Paragraph position="4"> Le passage d'un univers tt un autre s'accompagne d'un h6ritage d'objets de I'ancien vers le nouveau. De plus, darts cheque univers, il y a h6ritage de l'intension vers AcrEs DE COLING-92, NANTES, 23-28 AOr,\]T 1992 4 6 2 l'extension (voir le processus dmls rextensionnel).</Paragraph>
      <Paragraph position="5"> Une application I possible de ce concept est la suivante : une interface pour un syst~me expert d'alde h la conception de r6seaux d'ordinateurs, le syst~me pr6sent6 6tant I'outil de repr6sentation des conmtissances. La partie intensionoelle d'un univers comprend les propri6t6s g6n6rales d' ua r6seau et de ses composants.</Paragraph>
      <Paragraph position="6"> Par contre, un r6seau particulier en cours de conception sere &amp;ms la pattie extensionnelle de l'univers.</Paragraph>
      <Paragraph position="7"> 2.2.1 Les notions et les types I1 existe des objets pr6-assertifs, c'est-i~-dire neutres par rapport ,:1 l'opposition nom/pr6dicat : &amp;quot;grand&amp;quot; par exemple, peut se comporter comme un pr6dicat (&amp;quot;6tre gr,and&amp;quot;) ou comme uu nom Cle grand&amp;quot;), suivant le r6seau de relations qui lui est associ6e. Ce sont les notions. Ces notions peuvent ~tre atomiques Crouge&amp;quot;,&amp;quot;rapide&amp;quot;, ...) on construites Cchien noir mouill6&amp;quot;).</Paragraph>
      <Paragraph position="8"> Les notions atomiques sont consid6r6es comme des tennes primitifs du syst~me car elles ne sont associ6es aucun domaine. Elles figurent comme des sons-objets ind6composables (terminaux) clans d'autres objets.</Paragraph>
      <Paragraph position="9"> La notion construite, lorsqu'elle est munie d'une assertion (telle &amp;quot;le chien noir mouill6&amp;quot;) constitue ce que l'on appelle un type.</Paragraph>
      <Paragraph position="10">  Ces uoivers fonctionnent comme des &amp;quot;r6servoirs de savoir&amp;quot;, lls sont form6s des types dont on a parl6 plus haut. Des m6la-types sont Cgalement d6finis pour ddcrire des types d'objet dans l'univers intensionnel.</Paragraph>
      <Paragraph position="11">  Un discours (texte, dialogue .... ) i~troduit des univers extensiolmels, li6s aux conditions d'6nonciation du texte. On peut d6crire le processus de la fa~:on suivante : un syntagme nominal du discours donne naissance i~ un nom 'N'. Ce nora est un objet du discours.</Paragraph>
      <Paragraph position="12"> S'il correspond hun type d6j,~ construit, on mettra en oeuvre un processus d'h6ritage des sous-objets du type au nom N. Ce nom portera d'autres illformations : son statut correspondant aux conditions d'6nonciation et des sous-objets qui lui sont propres et qui sont construits dmls le discours.</Paragraph>
      <Paragraph position="13"> Si le nom ne correspond ~t aucun type intensionnel de la base et que N d6signe un nouveau type, un nouveau type est cr66 dans l'intensionnel. Si par contre, N d6signe un objet p',miculier, on cr6era, dans l'extensionnel, un objet individuel nouveau.</Paragraph>
    </Section>
    <Section position="3" start_page="0" end_page="0" type="sub_section">
      <SectionTitle>
2.3 Le schema d'un type
</SectionTitle>
      <Paragraph position="0"> On appellera schdma d'un type la description de ce type dans l'univers intensionnel. La description d'un type est constitu6e d'une liste de propri6t6s communes aux objets de ce type, et d6sign6s par des noms d'attributs.</Paragraph>
      <Paragraph position="1">  - lg..,SlalllL: pr6cise la nature de l'univers off I'on se situe. 11 renvoie soit ~ &amp;quot;intensiotf', soit h &amp;quot;extensioff', - I.!_'lJ_q.Lv..g~ : indique le nora de I'uuivers couraut  (Uo, UI ..... Un), -.\[R.f, iK~0_~ : indique la wdeur IND si on a affaire h on individu, CL si c'est une classe.</Paragraph>
      <Paragraph position="2"> La partie d6finitionnelle va contenir des infimnations de nature encyclop6dique, consid6r6es comme uu savoir pennaneot, ou des informatious li6es hun savoif construit darls I'iuteractiou en cours (du dialogue par exemple). EUe compreml les sous-objets suivants :  - DO~omination : ils indiqueut le nora typique de I'objet. -Autres-noms : comme son nora l'iudique, cette cat6goric d'attributs regroupe les noms synonymes. - ~ ou .T.y.p.i.~ll~: ils repr6sentent ties notions atomiques ou des types, li6s au type d&amp;rit.</Paragraph>
      <Paragraph position="3"> - ~ : ils d&amp;'rivent les propri6t6s structurelles du type.</Paragraph>
      <Paragraph position="4"> -~ : ils indiqueut une relation entre le type  consid6r6 et d'autres types. Cette relation est repr6sent6e en surface par un verbe Oll Ul|e forme verbale nomimdis6e. Ce verbe peut repr6senter un 6tat ou un processus. La s6m,'mtique des proems est d6crite darts des objets de nature particuli~re. Darts le cas des processus, I'objet est un schdma d'action 2 comportar~t uue pr6condition, une post-condition, uu r6sultat et un produit associ6s, aiosi que la m6flmde, qui est la description du processus lui-m~me. Comme indiqu6 darts l'introduetion, onus ne nous int6ressons pits ici aux seh6mas d'action \[Gallo &amp; Rouault 92\].</Paragraph>
      <Paragraph position="5"> En r6sum6, le sch6ma d'un type est d6crit de la fi~qon  sur deux primitives : l'uue horde epsilon &amp;quot;e'&amp;quot; issue du Calcul des Noms et la seconde est llt relation d'ingr&amp;lience de la M6r6ologie \[Mi6ville 84\] ILesniewski 89\]. Dmls cette section, nons ne pouvons aborder clans les d6tails les caract6ristiques de chactme des th6ories en jeu. Nous titus bomons de tenter (la tfiche est rude) d'expliquer ces deux foneteurs, chacuu dans le cadre de sa thdorie, uniqueulent daus le sells ot~ ils serviront de constructeurs principaux de notre module objet.</Paragraph>
      <Paragraph position="6"> Lc Calcul des Noms, comme son uom l'indique, lnanipule des horns. Ces noms peuveut 5tre individuels ou gdndraux. Les premiers dduoteut un seul objet par opposition anx seconds, dont l'extension aun 616ment ou plus. Le foncteur epsilou wt former une proposition du type A ~ b, qui se lit &amp;quot;A est-uu b', oh A est un nom individuel et b uu nora g&amp;16ral (qui peut 5tre individuel : daos ce cas, on lit &amp;quot;est-lc&amp;quot;).</Paragraph>
      <Paragraph position="7">  dotme des r6sultats qui ont un correspondant eo Th6orie des Ensembles. On peut consid6rer l'epsilon comme mettant eu relation un objet et uue classe dire distributive.</Paragraph>
      <Paragraph position="8"> Lit M6r6ologie inlroduit une siguificatiou nouvelle de llt relation d'appartenance, prise colmne p~wtie/tout, telle qu'on llt trouve pro&amp;quot; exemple darts &amp;quot;In roue est une p~wtie de la bicyclette'. Cette relation, not6e &amp;quot;ingr&amp;quot; (pour ingr6dience), wi donner naissance ~ des ensembles appel6es classes collectives. Cette classe m6r6ologique est elle-m&amp;ne construitc ~ partir d'une classe distributive par un foncteur Kl(a). Elle wt contenir des 616meots qui ne sont pas forc6ment de lnfime llature conlme dalls la classe distributive.</Paragraph>
      <Paragraph position="9"> Exemple : l'extension de la classe distributive pinnate contient neuf 616meots ties neuf pl~m~tes) et rien d'antre. Par contre, la cl~Lsse collective Kl(phm~te) va contenir, en plus de routes les plan~tes, tons les ingr6dients (ou parties) possibles des pllm~tes : les anneaux de Satunle, la lfiche rouge de Jupiter, etc. Douc : Thche rouge de Jupiter e ingr(Kl(plan~te)) Apr~s cet aperqu des \[oucteurs pmnitifs, nous ~dlo,ls voir lear utilisation &amp;ms le module.</Paragraph>
    </Section>
  </Section>
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    <SectionTitle>
3- FORMALISATION DU MODELE
</SectionTitle>
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    <Section position="1" start_page="0" end_page="0" type="sub_section">
      <SectionTitle>
3.1 Les bases Iogiques
</SectionTitle>
      <Paragraph position="0"> La logique sous-jacente h notre syst~me est une logique d'ordre 1, avec des tennes fonctionnels d'ordre sup&amp;ieur.</Paragraph>
      <Paragraph position="1"> La particularit~ de ces termes e.st lent constnlction fond6e 20l~ peut compeer les sch6mas d'aclion ,~ des m6thodes au sens de la programmation objet.</Paragraph>
    </Section>
    <Section position="2" start_page="0" end_page="0" type="sub_section">
      <SectionTitle>
3.2 Caract~ristiques du module
</SectionTitle>
      <Paragraph position="0"> L'originali~6 es~ntielle du module est d'6tre lond6e sur le nora. De plus, comme darts la plupart des sysU3mes orient6s objets, toutes les entit6s et les donn6es d'une application sont des objets : un simple entier est aulant un objet qu'une structure complexe.</Paragraph>
      <Paragraph position="1"> Ainsi, tout concept, objet, personne est un objet identifi6 par un nora. Une entit6 du monde r6el est d6sign6e par un nora particulier d'objet qui lui est propre. On peut remarquer que les types sont des objets Acres DE COLING-92, NANTES, 23-28 nOr3&amp;quot;r 1992 4 6 3 PROC. OF COLING-92, Nnwros, Auo. 23-28, 1992 comportnnt un statut &amp;quot;intensionnel&amp;quot;. Deux types sont r6put6s diff6rents s'ils different par au moins un sousobjet. Un type est d6sign6 par un nom individuel.</Paragraph>
      <Paragraph position="2"> Afin de d6crire les diff6rents liens existant dans un univers, le sch6ma suivant reprend les diff6rentes</Paragraph>
    </Section>
    <Section position="3" start_page="0" end_page="0" type="sub_section">
      <SectionTitle>
3.3 - Formalisation du sch6ma
</SectionTitle>
      <Paragraph position="0"> Chacune des propri6t~ du type sera consid6r6e comme un ingrddient du type. Par cons6quent, la structure de type contient des ingrddients, eux-m~mes 6tant des noms individuels d'objets, associ6s ~t des noms de type, qui/l leur tour ont leurs propres ingr6dients, etc. On a donc une structure d'objets complexes, le niveau le plus bas 6rant compos6 d'616ments dits &amp;quot;hlgr6dients atomiques&amp;quot;, que l'on ne peut d6composer.</Paragraph>
    </Section>
  </Section>
  <Section position="7" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
ACTES DE COLING-92, NAMES, 23-28 AOt3T 1992 4 6 4
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Ainsi, les noms de types (tels que entier, bool6en, chalne, r6el, etc ) d6signent des notions atomiques.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> Ceux-ci sont d6sign6s comme faisant pattie de I'extension du nora 'atome' d6fini en M6r6ologie : &amp;quot;J atome&amp;quot;.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> Ou consid~re donc les noms d'attributs comme iugr6dients d'un type ; on associe h ces noms des types d'objet par un foncteur Type-de-valeursO.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Tout objet h6rite de la structure de son type. Les ingr6dients d'un objet sent ses sous-objets, et ~ chaque sous-objet est rattach6 un attribut par le foncteur Nom_att0.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> Nous donnons un exemple qui comprend la description du type auiversel (type de tousles types d'objets), d'un type particulier Personne et enfin une instance de  C'est le lieu entre ull objet et ses sous-objets illgr&amp;liellts. Uu treillis m&amp;6ologique d6cuule 6gzdemellt de eerie eollsil~ctiou strueturelle.</Paragraph>
    <Paragraph position="5"> C o lien de r~f~renee C'e~t le lieu existallt etltre deux types de nature illd6pen&amp;mte. Lit l~f6tellce est exprim6e par l'attribut de cat6gorie &amp;quot;Fonctit ~'. Ces lieus \['ommllt uu r6seau entre les types.</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="8" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
5 - LES RAISONNEMF, NTS
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Le systSme quc llous d6crivons it pour fin~dit6 de prendre eu compte, 11011 seulemellt les r;tist)lUlelUeUL'q ddductifs des syst&amp;nes logiques de Leslliewski, mais aussi des raisomlements inf6rentiels li6s ~ des ph6nom&amp;ms des laugues lluturelles, COllUne l'auaphore. Ell colls6quellee, H(UlS faJsolls eoexisler deux fulnilles d'inf6rellces.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> D'at~)rd, les raisolllleinents d&amp;luctifs port6s purle (.~fleul des Noms et Ill M6r6ologie : biell que se sitmmt dmls des syst&amp;nes particuliers, ils ressortissent ,~ la famille des raisouuemeuts Iogiques habituels et ue serollt pas consid6r6s ici.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> L'uue des origmalit6s du syst~'.me r6side 6videmmellt dalls la possibilit6 tie lueller des faisoullemellts illl~3rellliels dunt la &amp;quot;conclusion&amp;quot; n'est que phtusible. Ces raisul|UelllelllS soul de phlsieurs series suivlmt que ron mcxlifie le statut eu Ill partie d6fiuitionllelle d'uu objet. lls sent ~ Ill lois int~remiels et d6ductifs, ee sent les rilisollueinellkq piff &amp;quot;aIKlUCliOU&amp;quot;.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Lit repr6selllation d'ull lexte darts Ull u|livel~ exlgusionnel (voire dans plusiears) se fait ,~ l'aide des objets cr66s par ee texte. Par ailleurs, il y a dans l'ullivars exteusiollllel des objets provenallt, par h6ritage, de l'univers intensioanel correspon&amp;mt.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> Ces objets ue sotlt pas isol6s. Ell eflet, llt pr6sellce, dmls llu objet (intensionllel ou extensiolmel) de sous-objets strueturels et de sous-objets fonetifs met, de l~lit, eel objet ell relation avec d'autres. Et ees liens ellla'e objets cr6ent un rdseau d'objets, appel6 cotopie \[Berrendollner &amp;Rouault 911. Biell 6videmmellt, ulle cotopie sc modifie ~ mesure que le discours se d&amp;oule.</Paragraph>
    <Paragraph position="5"> Nou'e syst&amp;ne tient cnmpte de trois types de 'lien' d~ms eette cotopie : A - lien de classification S.1 o lnf6rences relatives &amp;quot;2t la partie &amp;quot;statut&amp;quot;. Eu lh6orie, elles curtcement le l~tssage d'ull ullivefs ~ I111 autre, le chmlgemellt de cat6gorie et les passages entre type, classe et individu. Nous lie consid6rons pas ici le premier cas. En ce qui concurne les deux attires, llous avolls les possibilit6s suivantes : (1) lnf6reuce laisaut passer d'uu type hull type dominant dalls Ill hi6rlu'ehie des types (hyperonyme) : &amp;quot;Le gendarme Lid~ollrbourax .... Ce mililaire ... &amp;quot;. (2) Passage d'uu type ~ Im sous-type : pur ajout (de notions par excmple) ou modilieatiou de propl~i6t6s : Apparition de &amp;quot;le ehiell lloir mouill6&amp;quot; alors que le type &amp;quot;chieu&amp;quot; existe d6jh.</Paragraph>
    <Paragraph position="6"> C'est la hidrarchie crd6e piu- les liens elllre types : on ddfillit une felation de sous-typage qui v6rifie les propri6t6s d'un treillis, of~ par construction, ehaque type h6rite dollc des propridt~s de ses ~mc~lres.</Paragraph>
    <Paragraph position="7"> 11 existe un nora d6signant la cl~Lsse distributive de tous les individus qui est not~ &amp;quot;objet&amp;quot;. Le type associ6 ~t Ill classe &amp;quot;objet&amp;quot; est not6 T. I1 repr6sente le type universel de tousles individus extensionllels : type-cl(obje0 e T.</Paragraph>
    <Paragraph position="8"> Le fnncteur de sous-typage est not6 %'. C'est uue relation d'ordre partiel.</Paragraph>
    <Paragraph position="9"> Dire que le type T est ull sous-type du type T' implique que tout ingr6diellt de T' est ull ingr6diellt de T :</Paragraph>
    <Paragraph position="11"> (3) P~ts.~lge d'uu type 'huu iudividu exteusionnel : &amp;quot;Je collllais biell le GRILLON pnrce que j'ai ell l'opportanit6 de passer toute Ill mtit avec LUI dials men si~ de couchuge&amp;quot;.</Paragraph>
    <Paragraph position="12"> (4) Passage d'un type h une elasse extellsionnelle : &amp;quot;Quand la lemme se rebifle, LEUR marl essaye de s'61oigner pour ne pas r6pondre ,~ leurs questions&amp;quot;. (5) P&amp;ssage d'ull illdividu extensiomlel &amp; un type : &amp;quot;L'ANNEE 87 lie finit pas lr&amp;s biell. J'esl~re qu'ELLE eultnneucera iliiellx ell 88&amp;quot;.</Paragraph>
    <Paragraph position="13"> (6) Passage d'une ehmse extellsiotmelle i't ml type : &amp;quot;I1 y aura des APPAREILS qll'on placeca darts l'oreille.  Chacun des modes de misonnemeut pr6c6deuts permet le passage d'un objet I hun objet I' ; auffement dit, p,'wtant de I'objet I, on infere un nouvel objet I', qui est ajout6/~ runivers courant. Les sous-objets de cet objet sont alors disponibles pour de nouvelles ilff6rences.</Paragraph>
    <Paragraph position="14"> C'est ce que nous regroupons sous le terme gen6rique de ralsonnemeut par abduction. Un tel raisonnement est doric form6 d'une pattie inf6rentielle puis d'une pattie d6ducfive ; il est repr6sent6 par une r~gle.</Paragraph>
    <Paragraph position="15"> I1 nous reste h pr6ciser comment on met ell Oeuvre ces r~gles, L'applieation d'une r~gle est un appariement entre une cotopie et une s6quence en langue naturelle. La cotopie est formge des objets d6j8 cr6gs d,'ms le discours, directement ou par des infgrences. La s~quence en langue naturelle forme un syutagme nominal et correspond une pattie nouvelle du discours h reprgseuter. Elle est transform6e ell un couple form6 d'une d6termination, li6e au statut des objets et d'une descriptiou ; la description correspond h la pattie d6finitionnelle des objets. Elle est suppos6e mise (par le syst~me d'analyse automatique du franqais) sous la forme d'une composition de notions,</Paragraph>
    <Paragraph position="17"> Une telle description est donc une composition de</Paragraph>
    <Paragraph position="19"> Le probl6me de I'application d'tme r~gle est doric celui de l'appariement d'une telle description avec les objets de la cotopie. Nous distinguous plusieurs cas :  (1) App.,wiement complet et direct entre ha description et un objet de la cotopie c'est le cas de reprise directe comme dmls &amp;quot;Et puis, il m'a remis sa carte. Et CETTE CARTE la voici&amp;quot; (2) Appariement complet indirect : pour que l'appariement soit complet il fuut que I'ou op6re des inf6rences sur I'objet ou sur la description : les inf6rences possibles out 6t6 mcens6es ci-dessus.</Paragraph>
    <Paragraph position="20"> (3) Appariement incomplet direct : uue partie seulement de la description s'apparie avec uu objet de la cotopie. (4) Appariement incomplet et indirect : I'appariement  indirect n6cessite des inf6rences sur I'objet ou sur la description, ou sur les deux.</Paragraph>
    <Paragraph position="21"> (5) Non-appariement.</Paragraph>
    <Paragraph position="22"> Les conclusions h tirer d'un appariement incomplet on d'un non appariement d6pendent en particulier de l'application vis6e. Dans un dialogue homme-machine avec un syst6me expert par exemple, l'appariement partiel peut conduire /t une demande d'explieation du syst~me ell direction de l'utilisateur, alors que le nonapp~uiement devrait constater l'6chec de la requite de l'utilisateur. Par contre, dans un dialogue d'extraction de connaissances, le nou-appariement conduit logiquement ,~ la cr6atiou d'uu nouveau type.</Paragraph>
  </Section>
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